Plan du rapport
Préambule
ADIEU A LA PELLICULE ?
Les enjeux de la projection numérique : la dématérialisation de la distribution physique du film
1. Quel est le moteur du développement de la projection numérique ?
2. S’agit-il d’une simple mutation technique ou d’un bouleversement en profondeur ?
3. Peut-on prévoir le délai nécessaire à une telle mutation ?
4. Comment la France peut-elle aborder cette mutation à vocation « mondialiste » ?
5. La démarche et les principes qui animent l’analyse et les recommandations
QUELS CHOIX TECHNIQUES POUR UN DEPLOIEMENT RAISONNE DE LA PROJECTION NUMERIQUE ?
L’enjeu de l’universalité.
A./ La « norme » : une question fondamentale et symbolique :
1. Une norme ? Plusieurs normes ?
a) La recommandation DCI I.0
b) la norme AFNOR NF S-27 100
c) l’absence de norme européenne
2. Tous les exploitants doivent-ils être liés par une seule norme ? Le débat entre d.cinéma (digital ) et e.cinéma ( electronique ) :
a) les tenants d’un cinéma « alternatif », « hors normes »
b) les défenseurs d’un aménagement différencié selon les salles
B./ Le choix des matériels : une question qui engage la physionomie future du réseau de salles :
1. un réseau de salles à « plusieurs vitesses » ?
2. la crainte d’une « escalade technique » : la perspective déjà présente du 4K et de la 3D
3. quelles options retenir pour le choix des matériels ?
a) le choix du projecteur
c) le choix du serveur
4. Compatibilité et interopérabilité : choisir librement ses fournisseurs et rester indépendants d’eux pour toute autre opération technique
C./ Conclusion : esquisse d’un déploiement raisonné de la projection numérique
QUELS CHOIX STRATEGIQUES POUR UNE MAITRISE DE LA NOUVELLE FILIERE DE DISTRIBUTION DEMATERIALISEE ?
L’enjeu de la transparence et de la diversité.
A./ L’organisation de la nouvelle filière de distribution physique du film : un enjeu industriel sensible
1. de la « masterisation » à la projection :
a) la « masterisation » :
b) le transport :
2. L’enjeu de la sécurité :
a) les principales procédures de sécurité préconisées par le DCI :
b) la gestion des clés (KDM ) et des « logs »
c) la notion de « tiers de confiance »
d) la sécurité est-elle obligatoire ?
3. Dématérialisation, repositionnements industriels et mondialisation
a) Repositionnement des industries techniques : des logiques de groupe à l’œuvre pour gérer au sein d’un même ensemble la totalité de la filière ?
b) à travers les offres globales de services, peut-on voir se constituer de nouveaux réseaux de salles de cinéma ?
B./ l’urgence du choix d’une architecture de la distribution numérique : une question qui engage la liberté des distributeurs et des exploitants et la diversité du cinéma.
1. le développement rapide d’un cinéma numérique : une condition d’existence :
a) améliorer l’offre de films français et européens disposant d’un support numérique : un objectif essentiel pour la circulation des films
b) la responsabilité du support numérique
2. Un point nodal à traiter sans délai : la fixation de règles du jeu claires pour la gestion de la sécurité :
a) génération et gestion des clés de lecture : un enjeu de transparence
b) l’approfondissement de la notion de « tiers de confiance » : une condition de liberté
C./ Conclusion : esquisse d’organisation d’un espace territorial du cinéma numérique
QUELS CHOIX ECONOMIQUES POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE DE LA FILIERE NUMERIQUE ?
L’enjeu de la solidarité.
A./ Les coûts et les ressources générés par la numérisation de la distribution : des éléments déterminants, mais difficiles à apprécier
1. Les dépenses liées aux matériels
a) les coûts d’investissement
b) les charges d’exploitation
2. Les recettes prévisibles
a) les ressources d’exploitation
b) les ressources de diversification
c) les ressources de publicité
d) les économies générées sur les frais d’édition
3. Un équilibre est-il possible ?
B./ Les modèles économiques existants : vers une domination du modèle américain du « tiers investisseur » ?
1. Les modèles européens restent limités :
a) le modèle de la location-vente proposé par XDC
b) le modèle d’une contribution d’Etat au Royaume Uni
c) l’aide européenne à Europa cinémas
2. le modèle américain : tiers investisseur et VPF ( virtual print fee )
C./ Des choix économiques pour un développement durable de la projection numérique : la nécessité d’une solidarité interprofessionnelle
1. les principes qui guident les choix :
a) Un modèle « étatique » est-il possible ?
b) un principe de réalité : équilibrer dépenses et économies
c) la solidarité nécessaire
2. Un outil fondamental d’échanges entre les dépenses des exploitants et les économies des distributeurs : le supplément de prix des clés ( Extra Key Fee )
3. quel investisseur pour les indépendants ?
4. La correction des déséquilibres pendant la période de transition
CONCLUSION
ANNEXES
Lettre de mission
Liste des personnalités reçues ou rencontrées
Glossaire et vademecum explicatif
Liste des recommandations