Table des matières

Coproduction et scops.

L'idée

Assurer un retour financier aux personnes qui se sont investies dans un projet à l'économie fragile ou “insuffisante”. Tout le monde devient coproducteur à hauteur de son investissement en temps ou en moyens investis. Une base de calcul sera le barème syndical en vigueur duquel sera extrait un pourcentage des potentielles recettes à percevoir.

Cahier des charges

Les structures

SCOP

SAS

Simplicité et souplesse

Pas de direction collégiale

SASU

idem SAS mais avec un seul actionnaire

Permet de se lancer en solo

SARL

Association

Les obstacles

Lever les craintes d'un fonctionnement horizontal. Trouver une argumentation contractuelle permettant la viabilité du principe quel que soit le parcours du film (nombre de films en “participation” ou autre annexe 3 ont vu leur coût artificiellement augmenté ou le contrat de participation rompu par le distributeur afin de ne pas avoir à honorer les salaires des artistes et techniciens)

Les limites

L'échec

En cas d'échec, le film est néanmoins un bien intellectuel qui profite à l'auteur ou au catalogue d'un distributeur. Une richesse (capitalisme symbolique) est produite et ne profite qu'à quelque un.es. Permettre aux personnes qui se sont impliquées dans le projet de tenter de le faire vivre par divers moyens (réseaux de diffusion alternatifs,…)

Le succès

Un gros succès peut amener de nombreuses questions et difficultés surtout dans un cadre documentaire. Des précédents comme “être ou avoir” mettent en exergue le dilemme de faire sa richesse sur la misère des autres. On ne peut rémunérer un personnage documentaire au risque de corrompre toute déontologie (“vous me donnez tant et je vous dis ce que vous voulez”) L'argument de dire que la richesse produite permettra de faire d'autres films est tout aussi douteux. Certains diffuseurs s'étant même spécialisé dans la distributions de sujets sociaux ou environnementaux sans forcément chercher à intégrer leur propre fonctionnement. En cas de réelle plus-value, une redistribution d'une partie de la trésorerie vers un bien commun (pour les personnes ayant travaillé sur un film et/ou pour les personnes intervenant dans un documentaire) parait l'option la plus éthique.