Magic Lantern RAW video : l’avis d’un pro
Article mis en ligne le 14 juin 2013

par admin_elemac
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L’annonce il y a quelques semaines par la team Magic Lantern d’une possibilité de voir prochainement les boitiers reflexs Canon tourner en raw a déclenché le buzz le plus inattendu et le plus enthousiasmant de l’année…. (lire : Magic Lantern : la video RAW DNG sur le 5D Mark III) Voir une petite équipe de développeur donner à un des boitiers reflexs les plus populaire une fonctionnalité réservée jusqu’alors à des caméras coutant au minimum 10 fois son prix a été une véritable déflagration dans le monde de la vidéo.

5 ans après le buzz déclenché par la sortie du 5D Mark II, son successeur le 5D Mark III accède à une autre dimension : la vidéo en fichier brute ou « raw ».

Depuis cette annonce, fin avril, le net bruisse de beta testeurs en herbe qui compile les lignes de code mises à disposition par l’équipe Magic Lantern pour accéder au graal. Très peu d’informations sont disponibles en français, aucune version stable n’est disponible, et au final, très peu de personnes savent réellement ou en est le travail de développement et quelles peuvent en être les implications… Personne sauf peut être Francis Frenkel, interview :

francis-frenkel-magic-lantern

#1 – Bonjour Francis, peux tu te présenter en quelque mots et nous décrire ton activité professionnelle ?

J’ai 48 ans, je suis diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Nantes, et j’ai créé ma société de production – LUCIDE-Prod – avec mon épouse en 2009, ce qui me permet de produire et réaliser des Documentaires. En complément de cette activité je me vends à d’autres sociétés de production comme Chef Opérateur ou Directeur Photo pour mettre en images ou en lumière, des clips, des films de fiction, des documentaires, des films institutionnels.

J’organise également des formations à l’utilisation des reflex Numériques en tournage vidéo, principalement à destination des professionnels, mais parfois, des amateurs passionnés se glissent dans mes stages… (voir mon site internet, page « formation DSLR »)

#2 – Depuis combien de temps tourne tu avec des boitiers reflex, pourquoi as tu fais ce choix par rapport aux caméras numériques traditionnelles ?

Je suis photographe de formation et j’ai eu du mal à passer au numérique… j’utilisais essentiellement des boitiers moyen format à visée télémétrique, essentiellement manuels (Mamiya 6×7 et 6×6, Hasselblad). C’est donc sous la pression de mes clients et lorsque le premier Canon 5D à capteur plein format est arrivé sur le marché que j’ai basculé. Puis à la sortie du Canon 5D Mark2 en 2008 j’ai basculé dans la vidéo car ce boitier répondait à toutes mes exigences en procurant des images proches de celles produites par les caméras de cinéma.

L’obligation de filmer en mode manuel et de faire la mise au point à la main en mode vidéo ne m’a pas du tout paru compliqué car c’est ce que j’avais toujours fait ! Pour le reste, j’ai passé des nuits entières à lire les blogs des pionniers que sont Philip Bloom et de Vincent Laforêt pour avancer rapidement…

#3 – Comment en es tu venu à utiliser Magic Lantern puis par la suite à t’impliquer dans son développement et notamment dans le bêta test ?

Faire de la vidéo avec un Reflex Numérique c’est compliqué car il n’a pas l’ergonomie d’une caméra. En l’accessoirisant il est possible de corriger les problèmes de stabilisation, de visée pour la mise au point et de prise son… Mais au niveau fonctionnalités, le boiter est resté d’abord un appareil photo, avec des fonctionnalités essentiellement photo…

Alors dès que j’ai découvert la première version de Magic Lantern (0.1.3) en 2009 ce fût une véritable révélation car ce firmware transformait enfin le Canon 5D en caméra vidéo, avec des options d’assistance à l’exposition (zebra, peacking, false color) mais aussi la possibilité de bénéficier d’un vue-mètre pour l’audio durant l’enregistrement, de débloquer le limiteur audio automatique (automatique Gain Control), etc… Bref ce firmware apportait des améliorations pertinentes et un vrai confort de travail avec des fonctions professionnelles !

#4 – Que t’apportai Magic Lantern au quotidien avant l’arrivée de cette fameuse fonctionnalité ML Raw ?

C’est pour moi un outil juste incontournable. La version 2.3 est parfaitement stable et je n’utilise jamais les menus de Canon, sauf pour les fonctionnalités basiques et incontournables du pilotage du boitier.

Les fonctions que j’utilise tout le temps sont :

Le réglage audio (niveau audio affiché à l’écran durant l’enregistrement))
« Spot meter » qui permet de mesurer en temps réel les zones sur ou sous exposées (en %)
« l’histogramme » toujours pour m’assurer de la bonne exposition
« Magic zoom » une fonction très pratique en interview car elle affiche une loupe et permet d’ajuster la mise au point durant l’enregistrement !
L’augmentation du « Bitrate » qui permet de réduire l’effet « d’échelles » dans les dégradés (le banding) et la pixelisation lorsque j’interviens fortement en étalonnage
« Les cropmarks » qui permettent de cadrer au format de sortie
« Les Zebras » qui me permet de mesurer les zones sur et sous exposées

Occasionnellement :

« HDR » qui me permet d’augmenter la latitude d’exposition (le procédé est complexe et long)
« Intervalomètre » et « Fps » qui permettent de réaliser des timelapses mais en vidéo

Pour info : je propose un module de formation spécifique sur les fonctionnalités de Magic Lantern…

#5 – Parlons maintenant de cette fameuse fonctionnalité qui fait le buzz depuis quelques semaines… Peux tu nous dire quelles sont tes premières impressions générales ?

C’est absolument révolutionnaire !

Attention il n’existe pas encore de version stable de Magic Lantern RAW, il est seulement possible de tester des versions en cours de développement qui ne sont même pas des versions Alpha !!!! Mais ça marche déjà relativement bien et le web est déjà envahi d’une myriade de petits clips qui démontrent les extraordinaires possibilités du tournage en RAW…

Ce qui est incroyable c’est que Canon nous cachait l’accès à cette possibilité et que ce sont des développeurs de génie dans leur cuisine qui ont révélé cette fonctionnalité en la rendant accessible gratuitement à tous, sur presque tous les boitiers de la marque Canon ! En effet il faut acheter un Canon C500 à plus de 21 000€ TTC pour avoir accès à la possibilité de tourner en RAW (en 4k) ou un caméra RED Scarlet au même tarif (4k aussi !). Seule la petite Black Magic Cinema Caméra offre la possibilité de tourner en Prores ou en DnxHD en 2K et en RAW en 2.5K pour un prix abordable, aux alentours de 3000€.Mais la conception de cette caméra engendre de lourdes contraintes car elle exploite un minuscule capteur micro 4/3 qui impose un facteur de crop de 2.3 et transforme un objectif 50mm en 115mm !!

#6 – Au niveau de la qualité d’image, il semble qu’en plus du gain évident en profondeur et richesse des couleurs et du gain en dynamique, le raw soit beaucoup plus net, qu’en est il de tes premiers tests ?

Oui le gain en résolution est la première chose qui frappe, et le niveau de détail obtenu est absolument incroyable lorsqu’on compare une vidéo en H264 et la même séquence en RAW ! On retrouve les performances photographiques du boitier lorsqu’on tourne en RAW vidéo ! Le RAW qui est produit par Magic Lantern est un fichier au format DNG encodé sur 14bits et échantillonné en 4.4.4. ce qui offre une latitude d’exposition et une profondeur des couleurs formidable.

Pour le moment ce RAW n’est exploitable qu’au travers du dématriceur « Camara RAW » d’ADOBE, mais des tests montrent qu’il sera bientôt possible d’ouvrir les fichiers RAW de Magic Lantern dans DaVinci Resolve et même directement dans certains logiciels de montage… Il est déjà possible d’ouvrir directement dans AE et Première Pro les fichier RAW natif sans aucune conversion grâce à Ginger HDR !

#7 – Sur le boitier, peut on travailler en raw comme on travaillait en H.264 ? (outils de contrôle d’exposition, niveaux audio, possibilité de visionnage et suppression des rushs)

Cela dépend, car tous les boitiers de la marque Canon ne sont pas égaux à l’utilisation de Magic Lantern RAW. En effet les composants matériels électroniques de certains boitiers limitent l’accès à 100% des possibilités RAW. Seul le 5DMark3 peut filmer en 1920×1080 en 24p, 25p en RAW pour le moment, et d’enregistrer du son en même temps (dans un fichier séparé .Wav). Le 5DMark2 est limité par son électronique à tourner au format 1880×854 en 24p et sans audio. Il semble que cette limite ne soit pas dépassée dans le futur.

Il n’est pas encore possible de visionner correctement les rushes sur le boitier, pas encore possible de supprimer une séquence, mais ces fonctions sont en cours de développement et je ne m’inquiète pas de leur prochaine disponibilité dans des versions plus abouties du firmware de Magic Lantern… En connectant un enregistreur externe type Atomos Nija, il est possible d’enregistrer le signal compressé sur un SSD tout en enregistrant le RAW sur la carte Compact Flash. Cela permet d’avoir une version de montage (proxy) et une pour l’étalonnage. Les boitiers uniquement équipés de carte SD sont limités par la faible vitesse d’écriture de ces supports.

Il est en effet impératif d’utiliser des Cartes Compact Flash extrêmement rapides (Lexar 1000x, Computerbay 1000X…etc) pour pouvoir enregistrer un flux d’image en RAW. En filmant en RAW vous obtenez une suite de photos au format DNG et plus une séquence vidéo ! Chaque image DNG pèse entre 5.2Mb et 7Mb, et cela à une fréquence de 24 images par seconde ! 6 minutes seulement pèsent près de 32gigas !

#8 – Parlons maintenant workflow : le boitier sort des fichiers image individuels au format raw que l’on doit ensuite transformer en fichiers vidéo pour qu’ils soit éditables dans un logiciel d’étalonnage ou de montage. Cela fonctionne t il correctement ? Quel logiciel utilise tu ? La perte de temps liée à ce nouveau format est elle gérable ?

Le workflow est certes plus complexe, mais c’est surtout l’espace disque nécessaire pour stocker les images des différentes étapes du workflow qui est très très imposant…. Je rappelle que 6 minutes de rushes pèsent près de 32gigas ! Ces rushes ne sont pas exploitables en l’état. Ce sont des images RAW qu’il faut développer dans un dématriceur exactement comme vous le faites avec vos photos !

Mon workflow est actuellement le suivant :

Je dépose mes rushes produits par Magic Lantern sur un disque dur, chaque séquence dans un dossier séparé (via un lecteur de carte CF connecté en USB3 pour accélérer le transfert)
Je développe le RAW avec l’utilitaire de Magic Lantern « RAW2DNG » qui décompose automatique ma séquence en autant d’images au format DNG !
Je sélectionne toutes les images DNG du dossier que j’ouvre dans Photoshop qui ouvre automatiquement Camera RAW.
J’opère un premier étalonnage + la balance des blancs puis je synchronise l’ensemble des images que je sauvegarde en TIFF 16bits dans un nouveau dossier.
J’ouvre le séquence TIFF dans mon logiciel de montage (AVID ou Sony Vegas Pro11). Ma machine est suffisamment puissante pour travailler directement à partir de la séquence avec une grande fluidité.

C’est très lourd, cela nécessite un très grand espace disque et aussi un ordinateur plutôt performant avec un gros processeur pour l’encodage, de la mémoire RAM pour afficher autant d’images en même temps, une bonne carte graphique…

#9 – Ces fichiers raw sont ils si impressionnants que ça à éditer ? As tu pu comparer ces fichiers raw à ceux des caméras numériques concurrentes telles que la BlackMagic Design ?

Oui, lorsqu’on est habitué à la latitude presque nulle du H264, c’est incroyable. J’ai néanmoins comparé des rushes d’une Black Magic (2.5K) ceux d’une Red Scarlet avec le RAW de Magic Lantern produit par un 5DMark3.

Le premier constat c’est que la BMCC et la « petite » RED produisent des images d’une taille plus importante : 4k pour le RED et 2.5K pour la BMCC. C’est donc un avantage certain pour ces 2 caméras, surtout lorsqu’on a besoin de recadrer, ou lorsqu’on effectue de la stabilisation logicielle en pots prod qui a tendance à rogner l’image…
le deuxième avantage énorme de ces 2 caméras c’est qu’elles enregistrent sur des SSD, dont le tarif au « méga » est bien moins important comparé à celui d’une Carte CF…. Je remarque également que malgré un codage en « seulement » 12bits, la BMCC tire un peu mieux sont épingle du jeux que le RAW de Magic Lantern, dans les cas de sous ou sur exposition forte. Black Magic étant une des sociétés les plus performantes dans l’élaboration de logiciels d’étalonnage et de traitement de signaux vidéo, ce n’est pas surprenant. Idem pour les images produites par la RED Scarlet,
en revanche, en terme de résolution pure, les 3 fichiers sont presque comparables. Mais attention on compare une RED à 15 000€, avec un réflex numérique Canon à 3 000€ !

Encore une fois, la qualité des images produites par Magic Lantern RAW va progresser, nous teston aujourd’hui des versions pré-alpha ! Et quand bien même LE RAW de ML n’aurait pas 100% des qualités d’autres caméras professionnelles, il faut juste se rappeler qu’on parle de DSLR !!! C’est un bon énorme que vient de proposer Magic Lantern, un progrès formidable et surtout totalement gratuit !!!

Il faudra mesurer précisément la performance du RAW de Magic Lantern lorsqu’une version finalisée et stable apparaitra… Il y a encore des surprises à venir je pense… Se donner la possibilité de travailler avec un fichier codé en 14bits avec une telle résolution, avec une latitude d’exposition de près de 11 diaph c’est juste extraordinaire !

#10 – Pense tu réaliser maintenant tous tes futurs projets en raw ? Si non, quelles sont les raisons qui te feront hésiter entre raw et H264 ?

Je n’hésite pas entre le H264 et le RAW.

Aujourd’hui les workflows qui permettent de tirer le meilleur parti du H264 8bits fonctionnent très bien, et ces images répondent aux besoins des productions actuelles, clips, reportages et documentaires pour la télévision et même pour le cinéma ! Aujourd’hui, l’utilisation du RAW impose un workflow avec de nombreuses étapes et surtout il nécessite un espace disque gigantesque, et donc un impact important sur les coûts de post-production ! En revanche, sur certaines productions exigeantes spécifiques, le RAW vidéo de Magic Lantern va me permettre d’offrir une plus grande versatilité, une plus grande souplesse d’utilisation, et une équivalence de qualité sur un grand nombre de points comparé à ce que produit une RED, une C300, une Alexa ou une Sony F5 (résolution, latitude d’exposition, étalonnage…).

Évidemment ces caméras proposent des fréquences d’images qui permettent de magnifiques ralentis, un global shutter, une taille d’image incroyable et j’en passe… Je n’ai pas dit que le Canon 5DMrak3 rivalisera avec ses caméras, mais que sur certaines productions il se rendra particulièrement efficace, sera économiquement très performant, avec un niveau de qualité tout à fait exceptionnel. Exactement comme en 2009 lorsqu’il s’est imposé comme une alternative performance / coût sur un grand nombre de productions !

J’ai d’ailleurs prévu de tourner mon prochain court métrage en RAW avec un 5Dmark3 cet été. J’ai déjà commencé à tourner le teaser de ce film qui s’appelle « Sans Toit – Sans Moi ». D’ailleurs tous ceux qui veulent m’aider à le financer (à partir de 10€ !) peuvent se jeter sur le site de www.kisskissbankbank.com ! J’offre des formations, et de nombreux cadeaux à tous les donateurs !

Lien vers le projet : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/sans-toit-sans-moi

#11 – Quelles sont selon toi les futurs évolutions imaginables pour cette fonctionnalité RAW Magic Lantern ? Tout le monde rêve d’un format de stockage qui permette de tourner plusieurs heures, un SSD par exemple…

Oui, c’est déjà en développement ! Une rubrique du forum de ML rassemble déjà tous les développeurs qui cherchent à élaborer cette possibilité http://www.magiclantern.fm/forum/index.php?topic=5470.msg49149;topicseen#msg49149. Il existe déjà des adaptateurs qui permettent de connecter une prise CF avec un connecteur Sata. Un des problèmes à dépasser c’est que la carte CF est alimentée par le boitier, et un SSD a besoin d’être alimenté pour fonctionner de façon autonome. Il y a là une incompatibilité, et encore d’autres problèmes logiciels et matériels à dépasser. Il semblerait pourtant d’après les développeurs qu’il n’y ait rien d’insurmontable à ces écueils…

Lorsque ces étapes seront franchies, le reflex numérique Canon rivalisera également en terme d’ergonomie avec ses grandes sœurs qui font du RAW !

#12 – Pour finir, que conseille tu à tous les vidéastes amateurs ou professionnels qui meurent d’envie de se lancer dans l’aventure ? Est ce le bon moment ? Le développement est il assez avancé pour que des « novices » se lancent dans le raw ?

Je dirais qu’il faut attendre encore quelques semaines, car en ce moment et presque chaque jour une nouvelle version compilée est proposée à tous les testeurs ! La stabilité n’est pas toujours au rendez-vous, il n’y a pas de manuel, il faut tester au jugé, les bugs sont nombreux, et des plantages surviennent inopinément. L’ergonomie du menu n’est pas encore au rendez-vous, c’est encore rudimentaire car les développeurs se concentrent principalement sur la performance. On trouve aussi en développement des applications qui permettent d’optimiser le workflow, dont certaines très intéressantes qui permettent d’automatiser le dématriçage et la création de vidéos (en proxy ou en ProRes HQ ou DnxHD) !

Tourner en RAW impose (pour le moment) :

L’achat obligatoire de Cartes compact Flash extrêmement rapides (à 120Mbs en écriture) et de grande capacité (64Gb = 10 à 12 minutes de rushes seulement !),
l’obligation d’avoir Photoshop ou After Effects ou Lightroom ou Camera RAW pour ouvrir les fichier RAW (bientôt Resolve),
l’obligation d’avoir des disques durs rapides et de belle capacité !,
d’avoir un ordinateur puissant avec beaucoup de RAM…
avoir du temps et de la méthode….

#13 – Le mot de la fin ?

Ce que propose Magic Lantern RAW est une révolution qui donne un nouvel élan et un regain d’intérêt à l’utilisation des Reflex numériques dans l’industrie de l’audiovisuel… En effet les reflex numériques Canon commençaient à perdre de leur intérêt avec le développement des caméras 4k, notamment avec l’arrivée de la Black Magic Cinema Caméra et de ses petites sœurs la pocket cinema Camera et la 4K Production Cinema Camera. Panasonic avait également signé un très bel exploit avec le GH3 qui offre une excellente ergonomie et une résolution bien supérieure à celle des boitiers Canon, mais avec un Codec H264 toujours aussi compressé, un moiré et un aliasing destructeurs et un étalonnage très limité du à son codage sur 8bits échantillonnés en seulement 4.2.0…..

Grâce à Magic Lantern RAW, Canon vient de reprendre son leadership. N’oublions pas que Magic Lantern c’est totalement gratuit et c’est sans risque ! La question que je me pose c’est : Que fait Canon et comment vont ils réagir ? à qui profite le crime ?

Conclusion :

Nous voudrions remercier Francis Frenkel pour le temps qu’il a bien voulu nous accorder en répondant à nos questions. Pour le professionnel qu’il est, le temps c’est de l’argent, et nous souhaitons donc le remercier chaleureusement pour avoir bien voulu nous livrer ses impressions de professionnel sur cette révolution annoncée.

Vous pouvez retrouver sur son site son travail, son CV ainsi que ses projets en cours : http://www.francisfrenkel.com

Voici le teaser de son futur court métrage tourné en raw avec un 5D Mark III :


flèche sur web : http://creativepixels.fr/magic-lant...
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